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Biodiversité d'outre-mer

19/12/2013
Zone(s) géographique(s): 
Antilles Guyane, Guadeloupe, Guyane, Martinique, Saint Barthélémy, Saint Martin, Océan Indien, Mayotte, Réunion, Océan Pacifique, Nouvelle Calédonie, Province Nord, Province Sud, Polynésie française, Wallis et Futuna, Saint Pierre et Miquelon, TAAF

Le Comité français de l’UICN publie « Biodiversité d’outre-mer » un ouvrage de référence présentant les dernières connaissances scientifiques sur la biodiversité terrestre et marine des collectivités françaises d’outre-mer ainsi que les actions mises en œuvre pour la protéger. Grâce à la contribution de plus de 150 experts, il permet de mesurer les efforts accomplis depuis dix ans et de souligner les défis restant à relever pour la conservation de la biodiversité.

Un atout exceptionnel, des responsabilités internationales
Les collectivités d’outre-mer abritent des richesses naturelles exceptionnelles : l’un des plus importants sites de ponte du monde pour les tortues luth en Guyane, des colonies de millions de manchots dans les archipels de Crozet et de Kerguelen (TAAF), des hauts lieux de reproduction pour les baleines à bosse à Mayotte, la deuxième plus grande barrière de récifs coralliens au monde en Nouvelle-Calédonie… Grâce aux outre-mer, la France possède le 2ème domaine maritime mondial incluant 55 000€ km² de récifs coralliens et lagons, soit environ 10 % de la superficie mondiale. Les outre-mer sont caractérisés par leurs très forts niveaux d’endémisme : plus de 98 % de la faune vertébrée et €96 % des plantes vasculaires endémiques à la France sont ultramarins. Cette spécificité implique une responsabilité de premier plan pour la France : si les espèces disparaissent de ces territoires, elles disparaissent de la planète.

Revers de la médaille, la France se place au sixième rang des pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces mondialement menacées selon la Liste rouge de l’UICN publiée en 2013. Cette situation est principalement due aux collectivités françaises d’outre-mer comme la Nouvelle-Calédonie, troisième place mondiale pour le nombre de reptiles menacés, ou la Polynésie française, territoire avec le plus grand pourcentage d’espèces d’oiseaux menacées ou éteintes. Les outre-mer sont en effet confrontés aux 5 principales menaces touchant la biodiversité : dégradation des milieux naturels, surexploitation des espèces, espèces exotiques envahissantes, pollutions et changement climatique.

Plus d'informations sur cet ouvrage ici